Cette réunion devrait se tenir à huis clos. Il revient à la Russie, présidente en exercice du Conseil de sécurité pour le mois de février, d'en confirmer l'organisation.
Pyongyang a confirmé lundi avoir lancé la veille son plus puissant missile depuis 2017, un missile balistique sol-sol à portée intermédiaire et longue Hwasong-12. Un peu plus tôt, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait dénoncé dans un communiqué un tir de missile balistique qui «rompt avec le moratoire annoncé en 2018» par ce pays pour ce type d'engin.
Ce tir représente «une violation claire des résolutions du Conseil de sécurité», a-t-il ajouté en le condamnant. Le tir nord-coréen dimanche couronne un mois de tests en série et fait craindre une reprise des essais nucléaires et de missiles intercontinentaux par Pyongyang.
En 2017, le Conseil de sécurité de l'ONU avait décidé à l'unanimité et à trois reprises d'imposer de nouvelles sanctions économiques lourdes à la Corée du Nord pour ses essais nucléaires et de missiles. Ces sanctions, dernière preuve d'unité du Conseil sur le dossier nord-coréen, affectent notamment les importations de pétrole du pays et ses exportations de charbon, de fer, de textile ou de pêche.
AFP